Les pièges à éviter pour acheter un appartement en Espagne : Guide complet

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Table des matières

Les pièges à éviter pour acheter un appartement en Espagne

Acheter un appartement en Espagne attire de nombreux Français, Européens et investisseurs du monde entier. Que vous rêviez d’un pied-à-terre à Barcelone, d’une résidence ensoleillée sur la Costa del Sol ou d’un bien locatif rentable à Madrid, l’Espagne offre des opportunités immobilières alléchantes. Cependant, le marché immobilier espagnol, bien qu’attrayant, est semé d’embûches pour les acheteurs novices ou mal préparés. Entre différences culturelles, spécificités juridiques et pièges financiers, il est crucial de bien se renseigner avant de se lancer dans un projet d’achat. Cet article explore en détail les erreurs courantes à éviter pour réussir votre projet d’acheter un appartement en Espagne et sécuriser votre investissement.

1. Ne pas vérifier la légalité avant d’acheter un appartement en Espagne

L’un des pièges les plus fréquents lorsque vous décidez l’achat d’une propriété en Espagne concerne la légalité du bien. Dans certaines régions, notamment les zones côtières ou rurales, des constructions ont été réalisées sans les autorisations nécessaires. Ces propriétés, parfois vendues à des prix attractifs, peuvent poser de sérieux problèmes : amendes, interdiction de modification ou, pire encore, ordre de démolition. Par exemple, dans les années 2000, des scandales immobiliers en Andalousie ont révélé des milliers de maisons construites illégalement, laissant les acheteurs dans des situations désespérées.

Pour éviter ce piège, il est impératif de vérifier que l’appartement que vous souhaitez acheter en Espagne dispose de tous les permis requis, comme la licencia de obra (permis de construire) et la licencia de primera ocupación (permis d’occupation). Ces documents garantissent que le bien respecte les normes urbanistiques locales. De plus, assurez-vous que la propriété est correctement inscrite au Registro de la Propiedad (registre foncier), qui atteste de son statut légal et de son propriétaire actuel.

Conseil pratique : Engagez nos avocats spécialisés en droit immobilier espagnol dès le début du processus. Notre professionnel peut effectuer des vérifications approfondies et vous éviter de tomber sur un bien illégal. L’achat immobilier en Espagne sans cette précaution pourrait transformer votre rêve en cauchemar juridique.

2. Ignorer les dettes liées au bien

Un autre écueil majeur lorsque vous cherchez à acheter un appartement en Espagne est de ne pas vérifier les dettes attachées à la propriété. En Espagne, contrairement à d’autres pays, certaines dettes suivent le bien et non le vendeur. Cela inclut les arriérés de charges de copropriété (comunidad de propietarios), les impôts locaux comme l’Impuesto sobre Bienes Inmuebles (IBI) ou même une hypothèque non soldée. Si vous achetez sans vérifier ces points, vous pourriez hériter de ces dettes après la signature.

Par exemple, les charges de copropriété en Espagne peuvent rapidement s’accumuler si le vendeur ne les a pas payées pendant des mois, voire des années. Dans certaines communautés autonomes, comme la Catalogne ou la Communauté valencienne, ces dettes peuvent atteindre des milliers d’euros, surtout dans les immeubles avec piscine ou ascenseur. De même, une hypothèque non déclarée peut compliquer la transaction ou réduire la valeur réelle de votre achat.

Conseil pratique : Avant d’acheter une propriété en Espagne, demandez au syndic de copropriété un certificat attestant qu’il n’y a pas de dettes en suspens. Consultez également le registre foncier pour vérifier l’absence d’hypothèque ou de saisie. Un notaire compétent peut aussi vous assister dans cette étape cruciale.

3. Sous-estimer les frais pour acheter un appartement en Espagne

Beaucoup d’acheteurs se concentrent uniquement sur le prix affiché de l’appartement, oubliant les frais annexes qui accompagnent l’achat immobilier en Espagne. Ces coûts supplémentaires représentent environ 10 à 13 % du prix d’achat, selon que vous optez pour un bien neuf ou ancien, et varient d’une région à l’autre. Sous-estimer ces frais est une erreur courante qui peut déséquilibrer votre budget.

Pour un appartement ancien, vous devrez payer la taxe de transmission patrimoniale (Impuesto de Transmisiones Patrimoniales, ou ITP), dont le taux oscille entre 6 % et 11 % selon la communauté autonome. Par exemple, en Andalousie, elle est fixée à 7 %, tandis qu’en Catalogne, elle peut atteindre 10 %. Pour un bien neuf, c’est la TVA (IVA) qui s’applique, à un taux de 10 %, plus une taxe sur les actes juridiques documentés (Impuesto sobre Actos Jurídicos Documentados, ou AJD), généralement autour de 1 à 2 %. À cela s’ajoutent les frais de notaire (environ 500 à 1000 €) et les frais d’enregistrement au registre foncier.

Exemple concret : Si vous achetez un appartement en Espagne à 200 000 € en Andalousie, les frais pourraient inclure 14 000 € d’ITP (7 %), 800 € de notaire et 500 € d’enregistrement, soit un total d’environ 15 300 € en plus du prix initial. Sans anticiper ces coûts, vous risquez de devoir puiser dans vos économies ou de renoncer à des rénovations nécessaires.

Conseil pratique : Établissez un budget détaillé avant d’acquérir un appartement en Espagne. Incluez une marge de sécurité de 15 % pour couvrir ces frais et d’éventuels imprévus, comme des travaux de remise en état.

4. Méconnaître les différences régionales

L’Espagne est un pays aux réalités immobilières très diverses, et acheter un appartement en Espagne nécessite de comprendre ces disparités. Les prix à Madrid ou Barcelone, métropoles dynamiques et prisées, peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros par mètre carré, tandis qu’en Galice ou en Estrémadure, les tarifs restent bien plus abordables. Les zones touristiques comme la Costa Blanca ou les Baléares attirent les étrangers, ce qui entraîne souvent une surévaluation des biens.

Chaque région a aussi ses spécificités. Par exemple, en Catalogne, les immeubles anciens du quartier de l’Eixample à Barcelone sont très recherchés, mais souvent coûteux à entretenir. Sur la Costa del Sol, les appartements en bord de mer séduisent les retraités européens, mais les infrastructures locales (transports, hôpitaux) peuvent être limitées hors saison. Ignorer ces différences peut vous pousser à acheter un appartement en Espagne dans une zone qui ne correspond pas à vos besoins ou à votre budget.

Conseil pratique : Prenez le temps de visiter plusieurs régions avant de vous décider à acheter un appartement en Espagne. Parlez aux habitants, explorez les commodités locales et comparez les prix sur des portails immobiliers comme Idealista ou Fotocasa pour avoir une vision claire du marché.

5. L’achat de propriétés bancaires saisies sur la péninsule ibérique

Les propriétés saisies par les banques (souvent appelées bienes embargados) attirent grâce à leurs prix, parfois 30 à 70 % inférieurs au marché. Cependant, ces opportunités sur la péninsule ibérique cachent des risques : biens en mauvais état, dettes non déclarées ou manque de transparence. Par exemple, une villa saisie à Alicante peut nécessiter des dizaines de milliers d’euros de rénovations.
Conseil : Consultez des portails comme Solvia ou Altamira Inmuebles, mais faites inspecter le bien par un expert avant de vous engager.

6. Acheter un appartement en Espagne sans maîtrise de l’espagnol

Ne pas parler espagnol est un handicap majeur pour acheter un appartement en Espagne. Les documents juridiques, les négociations et les échanges avec les autorités sont en espagnol, et les traductions automatiques ne suffisent pas pour saisir les nuances. Cela est encore plus risqué avec les saisies bancaires ou les achats sur plan, où les contrats peuvent contenir des clauses complexes.
Conseil : Engagez un avocat bilingue francophone-espagnol pour éviter les malentendus.

7. Acheter une propriété à rénover

Acheter un appartement en Espagne à rénover peut sembler économique, surtout parmi les saisies bancaires. Cependant, les coûts de rénovation (isolation, plomberie, électricité) peuvent exploser, surtout si le bien est ancien ou abandonné. Un appartement à Málaga de 80 m² à 100 000 € peut nécessiter 30 000 € de travaux, annulant l’économie initiale.
Conseil : Faites évaluer le bien par un architecte ou un professionnel avant l’achat.

8. Les risques liés à l’achat sur plan

L’achat sur plan (compra sobre plano) est populaire pour les nouveaux développements, mais il comporte des risques : retards de livraison, promoteurs en faillite ou écarts entre le plan et le résultat final. Après la crise de 2008, de nombreux acheteurs ont perdu leurs acomptes sur des projets inachevés.
Conseil : Vérifiez la solvabilité du promoteur et souscrivez une garantie bancaire (aval bancario) pour sécuriser votre acompte.

9. Acheter un appartement en Espagne avec une SCI française

De nombreux Français envisagent d’acheter un appartement en Espagne via une SCI française pour des raisons fiscales ou successorales. Une SCI (Société Civile Immobilière) permet de gérer un bien à plusieurs ou de faciliter sa transmission, mais cette option comporte des spécificités en Espagne. Tout d’abord, l’Espagne ne reconnaît pas directement la SCI comme une entité juridique locale, ce qui peut compliquer les démarches. La SCI sera considérée comme une entité étrangère achetant un bien, ce qui implique des obligations fiscales en Espagne et en France.

En Espagne, la SCI devra obtenir un NIF (Numéro d’Identité Fiscal) collectif pour la société, en plus des NIE individuels des associés, pour signer l’acte notarié. Côté fiscal, les revenus locatifs ou la plus-value à la revente seront imposés en Espagne (IRNR pour les non-résidents), mais aussi déclarés en France, avec un risque de double imposition partielle selon la convention fiscale franco-espagnole. De plus, les frais de constitution et de gestion d’une SCI (comptabilité, déclarations) peuvent alourdir le coût global si l’objectif est purement spéculatif.

Un autre piège est la méconnaissance des lois locales. Par exemple, une SCI française ne pourra pas contourner les règles espagnoles sur les locations touristiques ou les taxes foncières (IBI). Certains acheteurs pensent que la SCI protège contre les dettes du bien, mais en Espagne, ces dettes restent attachées à la propriété, pas au vendeur.

10. Se précipiter sans visiter ni conseil professionnel

Avec l’essor des plateformes en ligne, certains acheteurs sont tentés d’acheter un appartement en Espagne sans le visiter en personne, se fiant aux photos ou aux descriptions d’un agent immobilier. Cette précipitation peut mener à des déceptions : un appartement mal entretenu, une localisation bruyante ou des vices cachés comme des infiltrations d’eau ou une isolation médiocre.

De plus, se reposer uniquement sur un agent immobilier sans contre-vérification est risqué. Certains agents, surtout dans les zones touristiques, peuvent exagérer les avantages d’un bien pour conclure une vente rapide, particulièrement avec les acheteurs étrangers moins familiers du marché.

Conseil pratique : Ne signez rien avant d’avoir visité l’appartement vous-même, idéalement à différents moments de la journée pour évaluer le bruit ou l’ensoleillement. Faites appel à un avocat immobilier indépendant pour accompagner votre projet d’acheter un appartement en Espagne.

11. Négliger les aspects pratiques et les règles locales

Un appartement peut sembler idéal sur le papier, mais des détails pratiques peuvent affecter votre confort ou votre rentabilité. Par exemple, l’absence de parking dans les grandes villes comme Séville ou Valence peut être un handicap majeur. Une mauvaise isolation thermique, fréquente dans les immeubles anciens, peut aussi gonfler vos factures d’énergie, surtout dans les régions aux étés brûlants ou aux hivers froids comme Castille-et-León.

Si vous envisagez de louer votre appartement, vérifiez les règles de la copropriété (comunidad de propietarios). Dans certaines zones touristiques, comme Majorque ou Tenerife, les locations courte durée (type Airbnb) sont strictement encadrées ou interdites par la copropriété, ce qui peut ruiner vos plans d’investissement.

Conseil pratique : Posez des questions précises sur l’entretien, les commodités (ascenseur, chauffage) et les restrictions avant d’acheter un appartement en Espagne. Visitez les alentours pour évaluer l’ambiance du quartier.

12. Mal négocier ou tomber dans une arnaque

Le marché immobilier espagnol n’est pas à l’abri des pratiques douteuses. Certains vendeurs ou agents peu scrupuleux ciblent les acheteurs étrangers, moins au fait des prix locaux, pour gonfler les tarifs. De plus, des offres trop alléchantes peuvent cacher des arnaques, comme des appartements inexistants ou des acomptes perdus.

Négocier est également une étape clé. En Espagne, il est courant de faire baisser le prix initial, surtout si le bien est sur le marché depuis longtemps. Ne pas tenter de négocier peut vous faire payer plus que nécessaire.

Conseil pratique : Comparez les prix dans le quartier via des sites comme Kyero ou Pisos.com. Si une offre semble suspecte, fiez-vous à votre instinct et consultez un professionnel avant d’acheter un appartement en Espagne.

13. Ne pas anticiper les formalités administratives

Investir dans un appartement en Espagne implique des démarches spécifiques, surtout pour les non-résidents. Vous devrez obtenir un Número de Identidad de Extranjero (NIE), indispensable pour toute transaction immobilière. Sans ce numéro, vous ne pourrez pas signer chez le notaire. De plus, ouvrir un compte bancaire espagnol facilitera le paiement des taxes et des charges.

Conseil pratique : Demandez votre NIE à l’ambassade d’Espagne ou au consulat avant de commencer vos recherches. Prévoyez quelques semaines pour cette formalité.

14. Oublier les implications fiscales à long terme

Posséder un appartement en Espagne entraîne des obligations fiscales annuelles, comme l’IBI (taxe foncière) et, pour les non-résidents, l’Impuesto sobre la Renta de No Residentes (IRNR), une taxe sur les revenus immobiliers présumés ou réels. Ces coûts peuvent surprendre si vous ne les avez pas anticipés.

Conseil pratique : Consultez un fiscaliste pour comprendre vos obligations avant d’acheter un appartement en Espagne et intégrer ces frais dans votre budget.

Conclusion de nos experts

Acheter une propriété en Espagne est une aventure passionnante qui peut transformer votre mode de vie ou booster vos finances, mais elle exige une préparation minutieuse. En évitant ces neuf pièges – de la vérification légale à la négociation en passant par l’anticipation des frais – vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir votre achat. Entourez-vous d’experts (avocat, notaire, agent immobilier fiable) et prenez le temps d’explorer le marché. Avec ces précautions, votre projet d’acheter un appartement en Espagne deviendra une réalité sereine et profitable, que ce soit pour profiter du soleil ou investir dans un marché en pleine évolution.

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